1 | 1 | | Il y a cinquante ans, en septembre 1940, était fondé par Henri d'Astier de la Vigerie |
| 2 | | le groupement de résistance qui allait devenir le réseau Orion dont Alain Griotteray, |
| 3 | | l'actuel député-maire de Charenton, allait rapidement prendre la direction. Sa mission |
| 4 | | devait être triple: liaison avec l'Espagne et Alger, transmission de renseignements |
| 5 | | politiques et militaires, organisation d'évasion de détenus transférés en Allemagne. Orion, |
| 6 | | ainsi, permit à certains d'échapper à l'horreur des camps de concentration. |
2 | 7 | | Ce cinquantième anniversaire, Alain Griotteray a choisi de le célébrer aujourd'hui à |
| 8 | | Coole, petit village de Champagne, o û, dans la nuit du 4 au 5 juin 1944, Orion permit à |
| 9 | | 45 déportés de s'évader d'un convoi en route pour l'Allemagne. En présence d'Edwidge |
| 10 | | Avice, pour le gouvernement français, et d'un membre du gouvernement beige, Mme |
| 11 | | Lizin (Orion a été l'un des éléments de ce que l'on a appelé «la chaîne franco-belge»), |
| 12 | | sera dévoilée une stèle du souvenir. Mais, ce faisant, il ne s'agira pas seulement de rendre |
| 13 | | hommage à ceux qui étaient effectivement membres du réseau. Sans le concours des |
| 14 | | habitants du voisinage du lieu de l'opération qui cachaient et aidaient les prisonniers |
| 15 | | libérés, Orion n'aurait sans doute rien pu faire . Comme le dit Alain Griotteray : «Nous |
| 16 | | voulons aussi honorer tous ceux, anonymes, qui no us ont permis d'agir.» |