| d’universités se sont équipées d’un |
logiciel qui traque les «emprunts» |
dans les travaux. Baptisé Turnitin, le |
programme s’appuie sur une base |
de données de 22 millions de |
devoirs, rapports, articles et textes |
en tous genres. Et il les compare |
aux copies qui lui sont soumises. |
Plusieurs associations d’étudiants |
se sont élevées contre le recours à |
cet outil. Pas pour défendre le droit |
à la triche, disent-elles, mais parce |
Les campus américains seraient | que Turnitin envoie automatiquement |
peuplés de nombreux tricheurs. | les devoirs qu’il analyse dans |
C’est ce qu’affirment deux études | sa base de données. Ce qui pose le |
réalisées auprès de milliers d’étudiants. | problème de la propriété intellectuelle. |
Elles concluent que près de | En France, une entreprise a lancé |
deux tiers des étudiants ont triché | un produit similaire à Turnitin. |
lors d’un examen. Et qu’un tiers | Les établissements peuvent le |
d’entre eux recopient des textes | commander sur Internet |
trouvés sur le Web pour réaliser | (www.compilatio.net). |
leurs devoirs. En réaction, pas mal | |