Les femmes en noir | |
On les appelle «les femmes en noir». Tous les samedis, elles sont une quinzaine, parfois une trentaine, place des Innocents, à Paris. Leur rassemblement hebdomadaire a débuté à la fin du mois de juillet 2001. Les «femmes en noir» sont nées à Jérusalem, en 1988. Menées par Hagar Roblev, une féministe israélienne aujourd'hui décédée, elles ont décidé de porter le deuil tant que la guerre au Proche-Orient durerait. Comme Aby Nathan, cet ex-pilote de guerre de l'armée |
israélienne devenu militant pacifiste et qui, lui aussi, symboliquement, ne s'habillait qu'en noir. Jusqu'au jour où, après les accords d'Oslo, il s'est un peu rapidement rhabillé de blanc. En affirmant qu'«il n'y a pas de paix sans justice», les «femmes en noir» réclament «la fin de l'occupation», «l'établissement d'un Etat palestinien à côté de l'Etat d'Israël» et la «reconnaissance de Jérusalem comme capitale partagée des deux Etats». «Le Vrai» |