Le texte suivant a paru sous la rubrique «La parole aux lecteurs» du «Nouvel Observateur».
| 1 | 1 | Après avoir lu les déclarations catégoriques et teintées de mépris à l'égard de la | |
| 2 | prétendue inutilité de l'enseignement du latin et du grec (<<N.O.» no 1428), je souhaiterais | ||
| 3 | rappeier ici à ces trop condescendants critiques - M. Jean Baudrillard, en particulier - ce | ||
| 4 | que Sartre avait énoncé jadis à propos du bien-fondé de la littérature. Transposant dans | ||
| 5 | les humanités5 la pensée que le philosophe accorda au domaine littéraire, il est clair que | ||
| 6 | l'homme peut fort bien se passer du latin et du grec, mais ne perdons pas de vue l'évidence | ||
| 7 | que le monde peut, encore mieux, se passer de l'homme. Ave. |