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Il faut occuper les orques

«Il faut occuper les orques»

Amandine Rodin travaille à Marineland, à Antibes. Nous l’avons rencontrée sur son lieu de travail.



    «Depuis deux ans, je suis manager à Marineland. Je dirige
 une équipe de 20 personnes. Je surveille aussi la santé et la
 nourriture des animaux, mais je ne leur donne pas à manger
 personnellement. A Marineland il y a toutes sortes d’animaux: des
5 orques, des dauphins, 5 mais aussi des pélicans et des cochons. Ma
 spécialité reste les animaux de la mer.»
    «Nous apprenons aussi aux animaux à jouer avec un ballon, à
 sauter dans l’air… Je ne parle pas de dressage. Dresser un animal,
 cela veut dire être autoritaire. Ce n’est pas possible avec une orque
10 10 de 7,5 tonnes! Elle ne se laisse pas impressionner par nous. Pour
 apprendre quelque chose à une orque, il faut lui donner quelque
 chose si elle a bien fait son numéro. Par exemple des poissons. Il
 faut surtout motiver l’animal.»
    «Quand elle est dans son milieu naturel, l’orque passe une
15 15 grande partie de son temps à chercher sa nourriture. Chez nous,
 dans son bassin, elle n’a plus cette activité. Alors il faut occuper
 l’orque. C’est pourquoi c’est important de lui apprendre des numéros.
 C’est grâce à ces activités que l’orque est heureuse chez nous.»
    «C’est connu qu’un animal malheureux ne fait pas de petits.
20 20 C’est pourquoi le plus beau cadeau pour nous, c’est quand il y a une
 naissance. Cela veut dire que l’animal se sent bien à Marineland.»

«Mon Quotidien»