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Tous fous des mangas

Tous fous des mangas

De plus en plus de jeunes se laissent séduire par les BD japonaises. Questions à
Jenny, auteure-dessinatrice de mangas en France.


(1) Le manga, c’est une BD spéciale? C’est sûr, une BD qui se lit à l’envers1), c’est plutôt bizarre! Et en plus, tout en noir et blanc! Bref, les mangas n’ont rien à voir avec les BD françaises. Ils viennent du Japon. Et là-bas, on écrit de droite à gauche. Mais pas de souci: selon les fans, on s’y habitue vite!

(2) Les mangas, c’est à la mode? On peut le dire! La France est aujourd’hui le deuxième acheteur de mangas dans le monde, après le Japon. Pas mal, non? Et dans les librairies, les collections se multiplient. Rien à voir avec les débuts du manga, il y a 20 ans, quand les téléspectateurs découvraient
pour la première fois les dessins animés japonais.

(3) Il y a des mangas pour tous les goûts? Eh oui, c’est bien vrai! Il y a des «shônen» pour les garçons, avec beaucoup d’action. Et des «shôjo» pour les filles, écrits le plus souvent par des femmes, avec beaucoup de sentiments ou de magie. Et, bien sûr, il y a des mangas pour les adultes.

(4) Les mangas, c’est violent? C’est sûrement une idée de tes parents, qui se rappellent les dessins animés japonais de leur enfance, avec beaucoup de combats. Mais depuis ce temps-là, des films très poétiques, comme «Kiki la petite sorcière» ou «Mon voisin Totoro», sont sortis. Et les «shôjo» et les «shônen» d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec les mangas destinés aux adultes!

(5) Les mangas, c’est comme un film… en livre! Les lecteurs de mangas ont sûrement remarqué que les émotions ont une grande place: grands yeux expressifs, larmes qui coulent pour exprimer la tristesse. Les dessinateurs de mangas font des trucs pour renforcer les sentiments des personnages. Par exemple, un ciel noir rempli d’éclairs pour exprimer la surprise, des fleurs pour la tendresse… Les mangas, c’est vraiment cool!