(1) Son nom d’artiste, c’est El Santo.
Son travail quotidien, l’arène. Jeune
toréro de 17 ans, Julien Dusseing adore
participer aux corridas. Du mois de mai
jusqu’à la fin de la saison, en novembre,
il va se présenter dans tout le Sud-Ouest
de la France et en Espagne. «Chaque
fois, j’entre en piste pour dominer le
taureau et donner un spectacle
magnifique», dit-il. Et rien ne peut
l’arrêter, même pas l’inquiétude. Au
contraire, il en a besoin «pour y aller». |
(2) Ses parents connaissent aussi cette
peur. Mais ils l’ont laissé vivre sa
passion, ils ont toujours aidé leur fils.
C’est d’ailleurs grâce à sa mère, qu’à
l’âge de trois ans, il tombe amoureux de
l’art du toréro. «Maman, qui vient du
Sud de la France, enregistrait des
corridas à la télévision et, un jour, j’ai
regardé un film avec elle. Et six ans plus
tard, j’ai toréé1) mon premier taureau.» |
(3)Depuis, ce garçon talentueux est
tombé amoureux du travail de toréro. Et
cette année, il a même arrêté ses études
pour se consacrer entièrement à son
entraînement. Chez lui, à Pontonx-surl’Adour,
il entraîne ses gestes face à un
taureau. Puis il s’occupe de son corps:
pala, une variante du jeu de boules, pour
travailler ses poignets, et footing, pour
améliorer ses mouvements. |
(4) Une vie qui, pour Julien, n’a rien
d’extraordinaire. «Je suis un jeune
normal. Il y a des jeunes qui jouent au
foot, d’autres au basket et moi je suis
toréro». Il aime écouter de la musique,
surtout du flamenco, lire des bandes
dessinées et faire du sport. «Comme tout
le monde», dit-il. Mais c’est vrai que
tous ses amis sont très fiers de lui. Et ses
parents aussi. Et toi, qu’est-ce que tu
penses de Julien? |