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Le grand amour de Caroline

 Caroline en est sûre. Elle ne quittera   30 faisais aller à
 jamais Inca, son cheval. C’est le grand droite, ça a pris
 amour entre Caroline et son com- du temps, mais
 pagnon à quatre pattes. finalement, moi,
5    Aujourd’hui, Caroline sait bien je suis devenue le
 donner des ordres à Inca. Mais cela n’a35 chef.»
 pas toujours été comme ça. Ses    L’année der-
 parents, passionnés par les chevaux nière, Caroline
 eux-mêmes, avaient offert Inca à leur est devenue
10 fille, pour lui faire découvrir le plaisir championne de
 de monter à cheval. Caroline était folle40 France junior du
 de joie, mais elle a rapidement compris concours hippique.
 que son cheval ne faisait pas toujours Elle part
 ce qu’elle voulait. Alors, un jour, Inca pour des compé-
15 fait un mouvement inattendu et titions une ou
 Caroline tombe de son cheval. Elle doit45 deux fois par
 être transportée à l’hôpital, les deux mois. Ce sont de longues journées qui
 jambes cassées. commencent à 5 heures du matin. En
    Après cet accident, Caroline avait plus, Caroline passe presque tout son
20 bien peur de son cheval. Alors son père temps libre à son hobby. Son petit ami
 a dit: «Si tu ne remontes plus Inca, il50 et sa meilleure copine ont commencé à
 faut le vendre.» Non! Caroline décide se plaindre. Alors, Caroline a promis
 qu’elle n’acceptera pas: «Je serai de passer plus de temps avec eux. Mais
 maître de mon cheval!» Pendant une ce n’est pas facile de combiner passion
25 semaine, aidée de son père, elle et amitié. Et puis elle avoue: «Mon
 apprend à résister aux tempéraments55 sport, c’est la liberté. Si on me deman-
 d’Inca. Petit à petit, le cheval com- dait de choisir, je choisirais naturelle-
 mence à réagir à ses commandements: ment la liberté. C’est   38   , non?»
 «Quand il voulait aller à gauche, je le